(Du 27 au 30 septembre 2015)


Nous traversons la frontière à Ciudad del Este. 4 coups de tampons brésiliens, 4 coups de tampons Paraguayens, pas de formalités pour le véhicule et nous voilà dans le temple de la consommation avec des rabatteurs partout.

Itaipu


Comme nous l'ont gentiment conseillé les Brésiliens, nous prenons la direction d'Itaipu. Le temps est maussade mais il ne pleut pas. Nous traversons Ciudad del Este sans nous arrêter, laissant sur place la horde de rabatteurs pour nous diriger vers le barrage d’Itaipu.


Nous faisons la visite touristique jusqu’au lac mais, pas de chance, il s’est mis à pleuvoir et l’on ne voit absolument rien de ce lac que l’on devine immense.

Je demande à notre guide s’il existe d’autres types de visites car celle-ci se fait en bus et on ne visite pas l’usine.

Elle m’explique qu’il en existe 3 :

  •  La touristique : on prend un bus et on s’arrête au mirador extérieur avant le barrage pour la vue d’ensemble. (c’est celle que l’on a faite)
  • La spéciale : Plusieurs arrêt, dont un au lac. Il faut réserver à l’avance.
  •  La technique : visite des turbines. Interdit au moins de 15 ans et soumise à autorisation. On va essayer de la faire au retour.

Et toutes ces visites sont effectivement gratuites contrairement au Brésil !


Nous continuons la route jusqu’aux Missions paraguayenne.


Trinidad et Jesus de Taravangué


Nous arrivons de nuit sur le parking de Trinidad.

Le lendemain nous partons visiter la Mission de Jesus de Taravangue. Nous sommes tombés sous le charme. Il n’en reste que l’Eglise dans l’état où elle a été abandonnée.

Cette église était inachevée du fait de sa construction tardive et n’a donc jamais eu de toit mais elle est dans un bel état de conservation. Les couleurs étaient magnifiques : le rouge des pierres en contraste avec le vert alentour, rehaussés par la lumière du soleil « nos ha encantado ».

A côté de la mission un musée retrace l’histoire. On peut observer à travers la comparaison des  deux œuvres ci-dessous  l’influence des Jésuites dans le mode de vie Guarani.

Le soir nous avons assisté au son et lumière de Trinidad que nous avons visitée le lendemain. Ces deux Missions sont beaucoup mieux conservées que les Missions argentines.

Vues générales


église


Crypte pour les Jésuites
Crypte pour les Jésuites

Les Caciques étaient enterrés dans l'allée centrale de l'église et les jésuites dans la crypte qui se trouvait près de l'autel.

C’est à ce moment-là que le frigo nous a lâchés ainsi que le wifi de la Mission et comme lundi était férié nous sommes partis en direction d’Encarnacion, la ville sœur de Posadas.

Nous avons dormi sur la plage de San José face à Posadas avec l’autorisation et sous la garde de la police, pour notre sécurité. Ce qui nous a frappé, c'est le silence : pas de motos qui pétaradent ni de voitures. Alors que nous mangions à la terrasse d'un restaurant, nous avons assisté à l'interpellation d'un gars dont le pot d'échappement faisait trop de bruit. Comme il protestait, les policiers ont fait le test anti-bruit devant lui et il n'a pas échappé à la contravention. Increible.

Grâce au wifi d’un fast food mondialement connu, nous avons trouvé comment réparer la panne du frigo.

Un couple rencontré sur la plage lors de notre promenade nocturne pour admirer le coucher de soleil nous a proposé son aide et nous a donné les coordonnées d’un cousin frigoriste en cas de besoin.

Le lendemain matin nous prenons la direction de la station-service pour souffler et désencrasser le conduit de cheminée du frigo.

La chaleur, la poussière, la qualité du gaz, que sais-je, ont dû encrasser plus vite que prévu le frigo. Je ne vous en dirai pas plus parce que je n’y comprends rien. Pour la technique, il faut demander à Philippe. Il assure grave. Depuis qu’il a effectué ce nettoyage, le frigo fonctionne.

Les enfants commencent à parler quelques mots d’espagnols et jouent plus facilement avec les autres enfants.

Sur la plage, nous avons fait une rencontre insolite.

Ici aussi les gens sont très aimables et ont envie de faire découvrir leur pays. Toutefois il y a une région qu’il faut éviter de nuit et même de jour, c’est celle de Concepcion jusqu’à la frontière brésilienne car un groupuscule de type FARC y sévit. L’hôtesse de l’office de tourisme a insisté en me disant surtout avec des enfants.

Elle m’a également donné beaucoup d’informations sur le pays et la traversée du Chaco que nous avions initialement prévu de traverser et que nous ferons en remontant.

Nous quittons le Paraguay sans suivre les conseils donnés par Marion et Daniel et nous le regrettons bien vite car nous arrivons à la frontière à 16 H, heure à laquelle les Argentins commencent à rentrer chez eux après avoir fait leurs achats de l'autre côté.

Bon malgré cela les formalités ont été assez rapides et les douaniers nous ont aidés à passer devant les camions dont certains n'étaient pas contents. Pas de fouille du véhicule mais passage au scanner. J'ai oublié de faire la photo.