MONTEVIDEO EXPRESS

Introduction

Le 11 août nous quittons Buenos Aires sans avoir eu le loisir de beaucoup visiter la ville compte-tenu du temps maussade.

Nous prenons le bateau direction Colonia Del Sacramento puis le bus jusqu'à Montevideo.

Le voyage en bateau se passe sans encombres. Nous prenons un bus très confortable... Malheureusement au premier croisement nous avons un accident. Un scooter nous coupe la route et se retrouve sous le bus. Heureusement le gamin est rapidement évacué et semble avoir plus de peur que de mal. Nous sommes immobilisés une heure avant de pouvoir repartir dans un autre bus.

Arrivée au terminal international de Las Tres Cruces à Montevideo à 16H45. Le chauffeur a bien roulé !!!

La première chose est de trouver un distributeur de billet car nouveau pays signifie nouvelle monnaie.

Bonne surprise, je tombe nez à nez sur Scotiabank, banque partenaire de Hellobank, ce qui évite les frais bancaires.

Deuxième surprise : ici on peut retirer des pesos uruguayens ou des dollars américains. En revanche on ne peut retirer que 5000 pesos (160€) ou 300 dollars à chaque fois. Il suffit de faire l'opération plusieurs fois en cas de besoin.

1ère étape : Récupération du camping-car

Mercredi 12 août 2015

Pour réaliser cette étape, j'ai suivi le document transmis par le transitaire Seabridge et le descriptif d'autres voyageurs : les Grapgalo (merci à eux).

Le défi du jour est de récupérer le camping-car avant la tombée du jour.

  1. Récupération du "certificado de llegada" au bureau de la Migracion. Calle Misiones 1513.  Réveil à 7h afin d'arriver pour l'ouverture. Nous y étions 15 minutes avant l'ouverture et déjà 10 personnes devant nous. N°46. Cela a été assez rapide et après avoir été délesté de 170 pesos, nous sommes sortis à 9H40. Une jeune française expatriée nous a proposé son aide.
  2. Direction vers les bureaux de la compagnie Grimaldi Agent MHSA. Calle Rincon 602, suite 1001 : on a un peu tourné en rond car les indications de Seabridge manquait de clarté mais on a fini par trouver. Nous avons payé des taxes et la note pour le "Bill of landing", deuxième document indispensable à la récupération du Camping-car. Là, le préposé nous dit qu'il faut faire tamponner ce document dans un bureau qui se trouve dans un autre lieu près du port.
  3. Universal Shipping, Calle Colon 1498, 3ème étage : Récupération du document dûment signé et tamponné à 11h00.
  4. Là, normalement, si on avait suivi les conseils de Seabridge, nous aurions dû utiliser les services d'un intermédiaire qui aurait fait les photocopies de nos documents et se serait occupé de toutes les formalités et nous aurait délesté de QUELQUES dollars pour récupérer le camping-car, au mieux, le lendemain, au pire on ne sait jamais. Nous avons choisi l'autre solution. Direction la douane sur le port au bout de la rue précédente. On remplit le formulaire de demande de dédouanement et Philippe le signe. Je donne toutes les photocopies nécessaires, y compris la carte grise que le douanier oubliait de me demander. Il nous dit de repasser dans 30-40 minutes et que l'on peut patienter à la cafétéria qui se trouve au 3ème étage. Il est 11h50. Il pleut. On décide de manger à la cantine de la douane compte-tenu de l'heure. A 12h30, on descend, le douanier me donne les papiers et me dit qu'il faut aller payer les taxes portuaires à l'administration du port puis aller ensuite au bureau au fond du couloir à droite.
  5. Je cours à l'ANP (de l'autre côté des Ramblas, périphérique qui longe le bord de mer) sous une pluie battante. Je laisse Philippe et les enfants à l'abri. A 12h59, me voilà délestée des taxes portuaires : 511 dollars. J'ai eu droit à une seule question : quelle est la valeur du véhicule? J'ai répondu au pif.
  6. Je me dirige vers le bureau au fond à droite mais ce n'est pas le bon bureau, erreur d'aiguillage. En réalité, il faut aller au "Salon de los Pasajeros" qui n'est autre que la salle des pas perdus des ferrys. Petit moment de solitude quand le douanier, très serviable, me dit qu'il faut ressortir et que c'est tout au fond au Terminal des Buquebus. Il pleut toujours. Il me donne une astuce pour m'éviter la démarche de demande de laisser-passer pour entrer dans la zone. Il faut dire au garde que l'on va au Buquebus tout simplement!  Je pars en courant. J'arrive au Terminal, je cherche la douane que je ne vois pas. Je demande et un gars me conduit à la douane.
  7. Il y a une porte bien cachée au fond à gauche à laquelle il faut sonner pour que quelqu'un descende. Le douanier remonte chercher la clef du bureau qui se trouve plus loin près de la zone d'embarquement. Il regarde tous mes papiers, je retiens mon souffle et je crois être au bout de mes peines quand je le vois tiquer. Il tourne dans tous les sens mon document d'assurance et me dit qu'il me faut une assurance Uruguayenne ou Mercosur. Là je commence à désespérer et je me dis que c'est mort pour récupérer le camping-car le soir-même. (Je savais que c'était le point faible mais malgré nos efforts, on n'a pas réussi à s'assurer à Buenos Aires.) Depuis deux ans l'assurance est obligatoire en Uruguay et ce n'est pas plus mal. Malgré tout 40 % des Uruguayens n'ont pas d'assurance. Je reprends courage et lui demande la démarche à suivre.
La cantine
La cantine
Notre repas
Notre repas

Hadrien à la douane
Hadrien à la douane
La Douane
La Douane
Le Bâtiment du Salon de los Pasajeros
Le Bâtiment du Salon de los Pasajeros

Bon, j'ai retrouvé du "waillefaille" alors je vais continuer mon récit.

 

L'administration portuaire
L'administration portuaire

8.  Assurance : Le douanier m'explique que je dois aller à "habitat" en face de la douane pour prendre une assurance et me donne un document avec la suite de la marche à suivre sur lequel est écrit que je dois repasser à son bureau ensuite mais que comme je suis déjà venue, ce n'est pas la peine. "Je devrais aller directement au bureau au fond du couloir à droite" ( vous savez le même que précédemment). Je récupère mon dossier, le range dans mon sac à dos, referme mon K-way et repars en courant en sens inverse sous la pluie. Je ne repasse pas par la douane. Je retraverse Las Ramblas au milieu des camions et me retrouve face à l'agence ABITAB. Je suis un peu surprise car voyez-vous ABITAB, c'est un peu comme une épicerie de village : on trouve de tout. Bref, je rentre. J'explique mon problème à une des jeunes femmes derrière le comptoir sécurisé. Elle m'explique qu'elle ne fournit pas d'assurances mais qu'elle peut simplement encaisser et éditer le récépissé demandé par la douane mais que je dois auparavant m'inscrire par internet et que j'aurai ensuite un numéro que je devrais noter et qu'à partir de là elle pourrait m'encaisser. Elle me demande si j'ai internet sur mon celular. Devant ma réponse négative, elle a pris le sien et m'a montré page par page tout ce que je devais faire. Elle m'a indiqué le café d'en-face pour que je puisse avoir accès au wifi. Je cours au café d'en-face, commande un expresso et demande le code wifi. Me voilà lancée dans le remplissage du formulaire, dans la langue de Cervantès bien sûr et après l'avoir rempli, il manquait des éléments auxquels je ne pouvais répondre. J'ai demandé l'aide de la serveuse qui m'a été fort utile. A la fin ni elle ni moi ne trouvions la solution pour répondre à deux questions, elle me dit d'appuyer sur envoi comme cela le logiciel me dirait ce qui ne convient pas et c'est ce que j'ai fait. Enfin, le précieux numéro est apparu. Il était 14H33. J'ai directement fait une photo écran sur mon ipad. Je note le numéro sur un bout de papier, je range mes affaires, règle la note et cours en face. Je donne le bout de papier à la jeune femme qui m'avait aidé. Elle rentre le numéro magique et me déleste de 1995 pesos pour une assurance d'un an en Uruguay au tiers. Elle me délivre le précieux sésame.

 

9. Je repars à la douane, sans montrer patte blanche ; je cours au bureau au fond à droite. Là, le gars me répond que je dois retourner au "Salon de los pasajeros". Je lui explique ce que m'a dit le douanier. Il m'explique que non. Je ne discute pas ; je laisse une fois de plus mes francophones à la douane et cours au "Salon de los pasajeros". Le douanier est dehors en train de s'en griller une. Il me dit qu'il arrive. Je me dirige directement vers le bureau et suis interpellée par un gardien qui m'accompagne. Le douanier arrive en me disant qu'il avait dû aller chercher sa clef. Il regarde l'assurance et me donne le précieux document avec le numéro qui va permettre au gars du bureau au fond à droite de me délivrer le document de sortie du camping-car.

 

10. Cette fois-ci c'est la bonne ! Il est 17H. Vite nous partons en courant sous la pluie vers la station de taxi. Un groupe de Japonais attend déjà. (eh oui...) Je me dis ZUT. Au bout de 10 bonnes minutes un taxi arrive. Les japonais nous laissent passer. Je donne au chauffeur l'adresse que m'a écrite le douanier, le premier, le sympa qui a fait garderie une bonne partie de la journée. Il me bougonne qu'il ne connaît pas ATM, lieu où l'on doit retirer le camping-car mais qu'il nous laissera à l'adresse indiquée.

 

11. On se retrouve au bout du bout du port de Montevideo, sous la pluie, de l'autre côté de la deux fois trois voies. Aucune indication si ce n'est une entrée en face avec un poste de garde. On traverse et je montre à la jeune femme du poste de garde le document qui doit nous permettre de récupérer le camping-car. Elle me fait une carte d'accréditation et me dit d'aller au bureau au bout de l'allée, deux fois à droite. Il pleuvait de plus belle au milieu d'un immense entrepôt plein de boue. J'ai suivi ses indications, j'ai vu le camping-car qui m'a semblé en bonne forme mais n'ai pas vu les bureaux ATM et suis revenue au point de départ. Je lui explique mon problème et par pitié pour mes ballerines elle demande à son collègue de m'emmener en voiture jusqu'au bureau ATM. Elle fait mettre Philippe et les enfants à l'abri du vent.  Je donne le document aux gars d'ATM qui l'enregistrent et me remettent les clefs. Je cours les donner à Philippe qui était confortablement installé dans le poste de garde avec les enfants qui regardaient un dessin animé !!!

Le CAMPING-CAR EST INTACT.

 

12. Nous repartons au "Salon de los pasajeros" pour obtenir le permis de circuler. Pendant que je retourne voir le douanier, Philippe commence à installer les vélos des enfants et autres bricoles... Les douaniers m'expliquent où l'on peut stationner le camping-car pour la nuit en toute sécurité et pas loin de l'hôtel . Philippe doit signer le document. Le douanier me dit que j'ai assez couru pour aujourd'hui et il m'accompagne jusqu'au camping-car. Il me dit qu'il est beau. Je l'invite à entrer. Il refuse et me dit de me mettre à l'abri. Il fait signer Philippe et nous souhaite bon voyage.

On rentre à l'hôtel : il est 18h00.

 

MISSION ACCOMPLIE.

"HABITAT"
"HABITAT"
Le café où j'ai souscrit l'assurance
Le café où j'ai souscrit l'assurance

On y est retourné le lendemain : il faisait gris mais ne pleuvait pas

2ème étape : épreuve d'immunité

Jeudi 13 août 2015

La mission du jour est de faire les pleins :

  • Carburant
  • Vivres
  • Gaz
  • Eau

Pendant que je vais retirer l'argent au distributeur, Philippe charge les bagages dans le camping-car et les enfants regardent Dragon en Espagnol dans la chambre.

Philippe râle : on n'arrivera jamais à tout ranger. Il y a trop de choses. Il faut faire les pleins. Il fait gris mais ne pleut pas.


  • Mission numéro 1 : le plein de carburant.

C'est facile, il y a des stations partout et on en trouve une rapidement. On pensait naïvement que faire le plein d'eau irait de soi puisque nous avions lu sur les différents blogs de voyageurs qu'ils remplissaient l'eau à la station. Nous avons demandé après avoir fait le plein et on ne nous y reprendra plus car on ne nous a pas dit non mais on nous a fait comprendre que ce serait mieux de ne pas le faire. On ne nous y reprendra plus : la prochaine fois on prendra l'eau en même temps et si on nous refuse et bien on ne prendra pas d'essence ou juste le nécessaire jusqu'à la prochaine.

  • Mission numéro 2 : les vivres.

C'est un peu plus compliqué car on doit faire des courses d’emménagement et nous cherchons un supermarché. J'avais repéré une enseigne sur Google Maps et je demande à la pompiste la direction. Nous avons traversé la moitié de la ville. Une alarme sonnait dans le camping-car (un faux contact de je ne sais quoi). Au bout d'un moment je vois une enseigne et on s'y arrête. On s'engage sur le parking et toutes les places sont couvertes, donc impossible de se garer. Philippe r...

Au fond du parking quelques places non couvertes. On s'arrête. Philippe reste bricoler dans le camping-car pendant que je pars avec Laure et Hadrien faire les courses. Au rayon vin, je rencontre un couple dont la femme parle français et dont le mari est connaisseur de vin. La conversation s'engage et le choix était bon. Je sors avec un caddie bien rempli et je suis déjà dépaysée car j'ai eu dû mal pour choisir un fromage ou un yaourt par exemple.

Il est 14H. Philippe r... se demandant où on va mettre tout ce qu'il y a dans les bagages, dans le caddie et parce qu'il faut trouver du gaz et de l'eau avant la nuit. Je le laisse râler.

Pendant que l'on décharge le caddie, le gardien du parking s'avance et la conversation s'engage. Je lui demande s'il sait où l'on pourrait trouver une bonbonne de gaz ou faire remplir la nôtre. Il prend son téléphone pour appeler la station de gaz la plus proche (le gaz se vend dans des stations ou des boutiques spécifiques et non dans les stations services à Montevideo). Il m'explique où c'est et me dit que nous sommes attendus. Compte-tenu que nous n'avions pas de plan de la ville, je lui demande où on peut en acheter et il me répond à la station service en face. Nous voilà donc partis.


  • Mission numéro 3 : le Gaz.

Je note sur le plan l'adresse donnée et nous nous rendons à la station Supergas (enseigne bleue). Nous ne pouvons prendre de bouteilles car le diamètre est trop grand et elle ne rentre pas. On leur demande de recharger la nôtre mais les deux employés nous disent qu'ils ne peuvent pas car ils sont uniquement revendeurs. Il nous indique l'adresse d'un gars qui recharge les bouteilles. Nous voilà partis à compter les rues , les cuadras et les esquinas tout en calculant le sens de circulation.

eh oui, je ne vous l'ai pas encore dit mais ici toutes les rues sont à sens unique sauf les grandes artères.

Nous arrivons aux abords de la station. Impossible de s'y arrêter car elle n'est pas dans le bon sens de circulation et car nous nous sommes sur une deux fois deux voies. On s'emmêle un peu les pinceaux et nous nous retrouvons au point de départ. Après avoir pris une voie de bus en sens inverse, fait une marche arrière au milieu du carrefour de la deux fois deux voies, Philippe se gare au coin de la rue. Il sort la bouteille de gaz et moi je prends le carton des raccords. Le gars jette un œil sur notre bouteille et nous répond qu'il ne peut pas le faire et nous donne une adresse à l'autre bout de Montevideo.

Je lui demande, à tout hasard, s'il sait où l'on pourrait trouver de l'eau. il me répond non et m'offre deux bouteilles d'eau aromatisée au pamplemousse. Ce n'est pas toujours facile de se faire comprendre !

La tension monte. Nous n'avons pas mangé. Les enfants sont sages et la nuit approche.

Philippe me dit  : "On va mettre du GPL". On s'arrête à une station service. Ils n'ont pas de GPL. On se retourne et l'on voit un camion de bouteilles de Gaz (rouge) avec des gars qui chargent et déchargent. On s'approche mais eux non plus ne peuvent rien pour nous. Ils nous donnent une adresse d'un gars qui devraient pouvoir le faire. Les deux adresses dont nous disposons sont sur la même rue mais à l'opposé : ce serait trop simple autrement. Celle-ci étant la plus proche on décide d'y tenter notre chance. En vain. Le gars nous donne une adresse dans un village à la sortie de Montevideo : on décide de ne pas y aller. On commence vraiment à désespérer. Philippe veut arrêter pour aujourd'hui. On décide d'aller voir le dernier qui nous a été indiqué.

On s'arrête. Le gars prend notre bouteille, nos raccords et nous dit qu'il va voir ce qu'il peut faire et s'il peut faire quelque chose. Une lueur d'espoir nous anime. On attend et l'attente est interminable. Au bout d'un moment il  revient et nous dit qu'ils ont trouvé une solution mais qu'ils doivent aller lentement pour la remplir.

Le moral remonte.

Une fois la bouteille remplie, il m'explique comment il a fait et surtout que tous les gars qui rechargent des petites bouteilles de gaz peuvent le faire.

Il a démonté l'embout du raccord GPL. Ce raccord se fixe sur le tuyau de remplissage d'une petite bouteille de Gaz uruguayenne d'une part et sur notre bouteille française d'autre part et le tour est joué. Tous les revendeurs peuvent le faire. j'ai gardé très précieusement ses coordonnées en cas de besoin et nous l'avons chaleureusement remercié .

Je vous vois sourire, mais sans gaz : pas de réfrigérateur, ni d'eau chaude, ni de cuisine, ni de chauffage.

Il est 17H. Toujours pas d'eau.


La route du Gaz

  • Mission numéro 4 : L'eau.

On se dirige vers le cimetière le plus proche : les portes sont cadenassées, impossible d'y entrer. On va voir une station service : refus catégorique. La nuit tombe. Nous sommes à côté du bivouac que l'on avait prévu pour la nuit. On décide de s'arrêter et d'aviser le lendemain. On achète deux bidons de 6L d'eau, histoire de voir jusqu'au lendemain. En revenant de la supérette, on trouve un couple garé à côté de nous qui observe le camping-car. La conversation s'engage. Au bout d'un moment, on leur explique notre problème d'eau. Chantal nous explique que sur la place d'Argentine qui se trouve à 2 km de là il y a une fontaine. Rassérénés nous décidons d'y aller le lendemain matin.


Vendredi 14 août 2015

Après le petit-déjeuner, nous partons à la recherche de l'eau. Philippe remplit les deux réservoirs et toutes les bouteilles disponibles.

Pendant ce temps, je range les bagages qui "ne rentreront jamais". Je réorganise quelques placards et ... tout rentre.

Il s'est remis à pleuvoir.

Après une visite éclair de la vieille ville nous décidons de partir dès le lendemain pour Colonia Del Sacramento.


A partir de maintenant, nous avons décidé de vous faire partager ce que l'on voit de notre fenêtre au réveil ou au coucher, voire les deux.

Ramblas de Montevideo
Ramblas de Montevideo